
LE BUT - étapes par étapes en récit
Le Bretagne Ultra trail vous invite à un départ du village de Poul Fétan, et toujours un parcours côtier Finistérien , avec ce qui se fait de plus beau sur la cote sud. Les distances seront revues, avec un parcours ultra de sensiblement la même distance que les années précédentes. alors comment vous attirer sur ce nouveau parcours.
Après une édition 2020 annulé pour raison sanitaire et une édition 2021 lancé en mode connecté, le challenge Armor Argoat vous proposera une nouvelle édition du Bretagne Ultra Trail, un trail 100 % breton qui vous mènera du Morbihan au Finistère, de la Bretagne intérieure au douceur de la côte Finistèrienne .
Cette année départ du Village Poul Fétan , un lieu bercée d’histoire ou la mémoire de nos prédécesseurs est encore présente, témoignage de la vie des paysans bretons aux environs de l’an mil, ce village médiéval situé dans la vallée du Blavet , un site exceptionnel à découvrir et visiter le temps d’une journée.
Un départ juste avant l’aube pour vous faire apprécier le lieu et ce qui va suivre, laissez doucement venir à vous les odeurs, les bruits, de cette fin de nuit , tout doucement le jour va se lever, mais déjà vous approchez de Bubry qui a vu passer sur ses chemins toutes les éditions du B.U.T, Bernard et son équipe se feront un plaisir de vous offrir un « ravito » plein de chaleur et bonne humeur mais déjà l’appel de Calan et Cléguer se font entendre ( à confirmer) , ce ne sera qu’un passage avant d’affronter les roches du diable contrairement aux précédentes éditions, ce ne sera pas la mi-course pour vos jambes, ils vous faudra encore patientez et passer Guilligomarch ,les roches du diable, longer les roches et sa rivière tourmentée et monter jusqu’au ravitaillemen, tout en haut du sentier.
Un lieu, qui, contrairement à ce que le nom peu évoquer est tout en charme et en harmonie avec ce que la Bretagne fait de mieux, c’est à dire la nature.
Ici l’eau est omniprésente et respire la joie de vivre, elle exprime toute sa force et sa délicatesse au travers des passages sur les chaos.
Vous longerez ce lieu , ou plus tôt devrez escalader les hautes marches laissé par la légende bretonne.
Un dédale de rochers qui ne manquerons pas de laissez de douloureux souvenirs à vos jambes.La montée vers Locunolé sera votre délivrance et votre espace repos, un moment pour souffler et récupérer dans la douceur du lieu avec la bienveillance des bénévoles avant de repartir.
L’appel du littoral se fait entendre, mais avant il vous faudra passer la « Porte » de Quimperlé.
Prenez un temps pour vous ravitailler avant de traverser la forêt de Toulfoen,cette forêt domaniale de Carnoët a une superficie de 750 hectares.
La forêt occupe un espace situé sur la rive droite de la Laïta, au sud de la ville de Quimperlé et au nord-est du bourg de Clohars-Carnoët. Elle jouxte au sud le Bois de Saint Maurice. Elle occupe un plateau granitique, dont l’altitude varie entre 0 et 65 mètres, parcouru par de petits ruisseaux, affluents et sous affluents de la Laïta, qui y ont creusé de profondes ravines : ruisseau du Frout, ruisseau de Pont Douar, ruisseau de la Fontaine au Loup( extrait de wikipédia), ses arbres légendaire peuvent attendre et doucement vous ferons ou pas pénétrer la porte du littoral.
Un passage comme cela doit se faire, une grande allée d’arbres, des magnolias des séquoias et des ifs.
Vous glissez de l’Argoat vers l’Armor et le site de St Maurice ajoutera a cet instant la majesté d’un lieu.
Les moines n’ont sûrement pas choisi ce lieu de méditation par hasard, l’endroit est emprunt de mystère, et la crêperie du lieu ne devra pas être un appel au ravito, l’endroit est hors du temps, un lieu charmant et tranquille pour dégustez les spécialités du lieu qui éveillerons en vous tous les parfums de la mer qui vous appelle.
Une douce transition par les escaliers vous amènera au pont st Maurice qui enjambe la laïta.
Respirez il reste encore quelques kilomètres pour les jambes… mais ce ne sera que du bonheur.
Ici la nature vous attends, d’ailleurs elle fera tout pour vous séduire , des petites pentes des bords de la rivière aux sentiers ou ils fait bon de musarder , …prenez un moment …appréciez cet espace de calme et de volupté……vos jambes et votre mémoire du lieu après quelques heures de courses , feront le reste, les criques se succèdent que déjà le cliquetis des mats des bateaux dans les anses se fait entendre….elle approche….
Et soudain à la sortie du bois , elle se tient là devant vous , dans la lumière du lieu vous abordez le petit port du Pouldu, un lieu charmant , avec ses canots et son hôtel de bord de rias ou les parfums de cuisine ferons pénétrer en vous toutes les saveurs de l’océan.
Les sentiers bordés de petites haies vous mènerons au cœur de cette station vous apercevrez peut être Gauguin et Filigier, derrière leur chevalet tout occupé à peindre cette lumière à nulle autre pareille, ici la magie de l’océan vous attire et vous émerveille. Mais ce qui arrive va vous enchanter, les derniers kilomètres de la côte qui vous mèneront jusque l’arrivée à Doelan , seront votre graal.
Peinte à la fin du XIXè siècle par Paul Gauguin ainsi que par Charles Filiger La maison du Pendu résiste aux assauts de l’océan. Les tableaux s’intitulent « La maison du pendu », mais l’histoire ne dit pas s’il y a réellement eu un suicidé dans les lieux. On l’appelle aussi « Maison Pendu », « pen du » veut dire tête noire en breton. A ce sujet tout le monde connaît Eric Tabarly dont plusieurs de ses bateaux s’appelaient et s’appellent encore « Pen Duick » ci qui signifie « petite tête noire » et qui dénomme, en breton toujours, la mésange charbonnière. Vous savez maintenant prononcer « pen » en breton. Pendu est aussi un nom de famille en Bretagne, terre envahie par les vikings et aussi plus tard par les Espagnol qui ne sont pas blonds en général. Mais revenons au Pouldu où un certain Pendu à peut-être un temps habité la maison au dessus de la plage. Cela ni Gauguin ni Filiger ne nous l’ont dit , préoccupés à peindre la lumière et les motifs de cette plage.
En passant le long des courbes vous goûterez à tous les charmes de l’endroit, avec ces maisons en bord de la falaise, que la nature ne demande que de prendre, vous laisserez votre regard voguer sur l’océan, le passage dans les sables blonds des plages marquera vos jambes déjà douloureuses, ici à chaque regard un univers s’ouvre à vous, ces morceaux de falaises déchiquetés que la mer ronge, la clarté de l’eau qui laisse deviner des fonds sableux et mystérieux, même l’empreinte de l’homme se confond dans le milieu, facile de s’imaginer dans les lieux, bercé par le bruit de l’océan, le ressac des vagues et le vent qui en ces lieux n’est pas pas toujours très clément , il plane ici comme un parfum de la tempête de 2014.
Avant de rentrer au port gardez vous bien de trop approcher le rivage, nul doute que les chants des sirènes qui chantent d’une voix douce et attirante, prendront un sens magique et quelles feront preuve d’omniscience.
Encore quelques passages pour appréciez ces lieux savourez la magie de cette lumière, et avec un peu de chance vous arriverez au soleil couchant, alors …. vous devriez définitivement amoureux de cet endroit. Une course a nulle autre pareille qui agrémentera un moment vos rêves de conquête et ne manquera de vous laissez définitivement en émoi devant cette terre de rias ou la mer n’est jamais loin de la terre.
L’omniscience (du latin: tout-savoir) est la capacité de tout savoir infiniment, ou de manière plus restrictive, tout ce qui peut être connu sur un sujet quelconque, et notamment dans le cas d’une personne de connaître intégralement ses pensées et sentiments.
PY DOUGUET

